Rat Queens est une série de comics books publiée par Image Comics depuis 2013 et en France par Urban Comics depuis 2016.
Dans un univers d’Heroic Fantasy, un groupe d’aventurières, Hannah, Violet, Dee et Betty, connue sous le nom des Rat Queens est chargé de protéger la petite ville de Palissade. Mais tout ne se passe pas comme prévu.
Au niveau graphiquement, le dessinateur Roc Upchurch est efficace : chaque personnage a son identité graphique et les scènes d’action sont très lisibles, grâce à un découpage clair. A partir du #9, intervient un changement de dessinateurs et on retrouve Stjepan Sejic (Witchblade, Sunstone), Tess Fowler et Owen Gieni (Manifest Destiny).
Côté scénario, les rôlistes et amateurs de jeux vidéo trouvent leur bonheur. L’univers avec ses groupes d’aventuriers, sa magie, ses créatures issues du bestiaire classique de la fantasy (Orcs, elfes, nains …) sont très proches d’un jeu de rôle. D’ailleurs, l’auteur Kurtis J. Wiebe reconnait lui-même être un joueur de Donjons et Dragons.
Ce qui fait l’originalité de Rat Queens, c’est la modernité dans un environnement des plus classique. Les personnages de Kurtis J. Wiebe ont un langage et un humour très actuels. De plus, le choix d’un groupe composé d’aventurières à forte personnalité et borderline donne de belles surprises narratives qui vont à l’encontre des archétypes de la Fantasy (mention spéciale à Violet Forgenoire, la naine et son questionnement sur son identité).
Les 2 premiers tomes publiés en France contiennent les 10 premiers épisodes de la série (16 épisodes en tout). En VO, Rat Queens est toujours en cours de publication et a connu un reboot (retour de la numérotation au #1) avec l’introduction d’un personnage supplémentaire dans le groupe d’aventurières.
J’aime beaucoup: Un bel hommage intelligent et moderne au jeu de rôle (avec dans le volume 2 , les caractéristiques des Rat Queens pour Donjons et Dragons 5éme édition).
J’aime moins : Les changements de dessinateurs, après les problèmes de justice de Roc Upchurch.
Culture et Geekitude 
Le personnage supplémentaire n’en est pas vraiment un, puisqu’il apparaissait déjà dans les premiers volumes, même s’il n’était pas dans l’équipe, et a même eu droit à son propre numéro one-shot expliquant ses origines. Et soyons francs, un orc trans, ça vous secoue les archétypes !
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En effet, les archétypes classiques en prennent un coup.
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